FRISSON

INTERPRÉTÉ PAR LES ENFANTS
CRÉATION AVEC DES CLASSES DE PRIMAIRE
Théâtre de récit et violoncelle

ANNÉES 2023/2024 ET 2024/2025

Frisson, un texte de Magali Mougel (Éditions Espaces 34)

Intervenants : Juliette Reydellet (mise en scène) et Camille Degeorges  (violoncelle)

Soutiens : La ville d’Annecy, l’école de Pringy, l’école de Giez (74)

Représentation hors les murs et au Théâtre des Collines d’Annecy

Année 2023/2024 : 3 classes, de la PS au CM2
Année 2024/2025 : 2 classes de CM1

Thématiques : l’accueil, la fraternité, la sécurité, l’ouverture vers le monde, la peur de l’autre, l’hospitalité, lés émotions, l’adoption, la famille, le partage, grandir, l’amitié, l’amour.

Suite aux représentations de notre spectacle Frisson (au théâtre et en décentralisé), les élèves se sont emparés à leur tour du texte de Magali Mougel et ont interprété ce récit.

Pour ces deux projets, nous avons concentré nos interventions sur une période donnée afin de créer une véritable période de résidence. Élèves, enseignants et intervenants ont été  immergés dans ce processus créatif. La rigueur et l’investissement ont été indispensables pour comprendre les enjeux d’un tel projet.

Pour la mise en scène, le texte a été découpé en plusieurs séquences afin que chacun s’exprime de manière égale. Les élèves ont découvert le théâtre de récit. Ils ont joué en étant accompagnés par le violoncelle. Pour la petite école de Giez, le cycle 3 à pris en charge la majeure partie du texte. Les niveaux du dessous ont participé à leur niveau. Nous avons veillé à adapter leur intégration en respectant leurs âges.

Dans ces mises en scène interprétées par les enfants, au-delà d’un désir de réaliser une création, nous cherchons à faire découvrir l’importance de la relation avec le public, l’écoute, le rythme, la coordination, la maîtrise du corps et le placement de la voix. La gestion de la peur, l’engagement, l’investissement, la disponibilité, le partage sont des notions qui feront entièrement partie de cet enseignement. Petit à petit, de séances en séances, les élèves transforment leurs peurs en moteur. Ils se déploient. Ils s’adressent à une foule sans barrière ni retenue, avec un ancrage déconcertant. C’est beau, c’est fort et terriblement touchant.